© Inconnu

Il y a une dizaine d'années je me trouvais à Brisbane en Australie, pas dans le centre ville mais dans une lointaine banlieue, chez des amis, et leurs enfants, le soir d'une nuit sans lune, me demandèrent, alors que je leur citais le nom des étoiles que l'on pouvait admirablement observer, pourquoi elles ne nous tombaient pas sur la tête. Il est vrai que le ciel austral pour qui reste, comme un enfant, émerveillé par la voute céleste, est tellement beau qu'on se demande comment la Croix du Sud, les nuages de Magellan et le Centaure avec son étoile incroyablement brillante restent accrochés comme par magie quelque part au-dessus de nos têtes.

Quand un enfant pose ce genre de question, ou bien on répond « je ne sais pas » et il vous prend pour un idiot ou alors on tente une explication plausible ou carrément argumentée. Le problème est qu'une explication nécessairement scientifique, la seule qui soit logique, peut être incompréhensible y compris pour un adulte. Je vais tenter ici de transcrire aussi fidèlement comment je finis par présenter mon explication à ces deux enfants de dix ou douze ans, de mémoire.

Les étoiles ne nous tombent pas dessus parce qu'elles se déplacent toutes.

  • Le soleil aussi ?
  • Comme toutes les autres, à peu près à la même vitesse.
  • Et pourquoi ?
  • Pour ne pas tomber vers le centre de la galaxie.
  • C'est quoi la galaxie ?
  • C'est cette bande un peu plus claire qu'on voit là.
  • On dirait un nuage !
  • Non, ce sont des centaines de milliards d'étoiles qui tournent toutes aussi autour du centre de la galaxie. Il y en a beaucoup et parce qu'elles sont très loin on dirait un nuage.
  • Et ça va vite ?
  • Le soleil se déplace à la vitesse de 750 mille kilomètres par heure.
  • C'est vraiment vite !
  • Oui, sinon il tomberait vers le centre de la galaxie.
  • Pourquoi ?
  • Parce qu'au centre de la galaxie il y a un gros truc très massif et très dense qui attire tout vers lui, un trou noir.
  • C'est quoi un trou noir ?

J'avoue qu'à ce stade j'avais quelque difficulté à trouver une explication d'autant plus que moi-même je n'ai encore pas vraiment compris ce que pouvait être une discontinuité gravitationnelle. Donc notre étoile, source de toute vie, se déplace autour du centre de la galaxie et il lui faut environ 200 millions d'années pour en faire le tour complet. On pourrait en première approximation penser, comme peuvent le penser des enfants curieux, que la trajectoire du soleil est une ellipse parfaite qu'on peut raisonnablement assimiler sur une faible distance, une année lumière par exemple à une droite. On parle de dizaines de milliers d'années-lumière dans le cas de notre galaxie et non pas de quelques kilomètres. Pourtant il n'en est rien. La trajectoire du soleil au cours de son long périple autour du trou noir se trouvant au centre de la galaxie n'est pas vraiment parfaitement rectiligne parce que cette étoile pourtant énorme en regard des planètes qui orbitent autour d'elle est soumise à des forces gravitationnelles qui ne sont pas négligeables car les 4 grosses planètes, Jupiter, Saturne, Uranus et Neptune perturbent le mouvement du Soleil autour du centre de gravité de l'ensemble du système solaire, en d'autres termes, le Soleil virevolte autour de ce centre de gravité. Pas de beaucoup certes mais suffisamment pour créer toutes sortes de perturbations au sein même de l'étoile. Les petits cailloux comme Mercure, Vénus, la Terre et Mars comptent pour rien, elles représentent à elles quatre à peine 10 % de la masse totale de l'ensemble des planètes tournant autour du soleil.

Et pourtant les quatre « grosses » sont situées à des centaines de millions de kilomètres ! Comment peuvent-elles perturber le fonctionnement du soleil qui après tout ne demande rien à personne en suivant son chemin tranquillement, mais tout de même à la vitesse de 750 mille kilomètres par heure. Ce sont les forces gravitationnelles, la même raison qui explique, comme je le disais à ces enfants, que le Soleil se déplace aussi vite autour du centre de la galaxie. Que se passe-t-il en réalité pour le Soleil ? On touche là en quelque sorte à l'aspect magique de la gravitation. Quand Newton comprit qu'une pomme tombait parce qu'elle était attirée par la Terre, il aurait pu tout aussi bien dire que la pomme, en tombant, exerce aussi un effet sur la Terre. De même que Galilée comprit qu'un objet jeté du sommet de la tour penchée de Pise tombe à une vitesse qui s'accroit en fonction du temps durant lequel dure la chute. On appelle ce phénomène l'accélération de la pesanteur et je n'oserai pas prétendre apprendre quoi que ce soit à mes lecteurs sur ce dernier point. Donc, les grosses planètes du système solaire ont une influence parfaitement décrite sur les mouvements discrets du Soleil le long de sa trajectoire autour de la galaxie. Et si on se souvient que le Soleil se déplace assez rapidement, ces perturbations gravitationnelles ne sont pas du tout négligeables.

Les mouvements de toutes les planètes gravitant autour du Soleil, pour ne pas tomber directement sur lui, ont une influence d'autant plus importante qu'elles sont plus massives. Le mouvement de toutes les planètes est calculé et prédit avec une précision parfaite par la mécanique céleste autant pour des milliers d'années passées que pour des milliers d'années à venir. On connait avec précision la masse de chacune d'entre elles et on peut également prédire quelle sera l'influence de cet ensemble sur le mouvement du soleil autour du centre de gravité du système. Expliquer ça à un enfant qui s'inquiète de l'éventualité de la chute des étoiles n'est pas chose facile, comment lui faire comprendre que les quatre grosses planètes du système solaire ont un effet, discret certes, mais significatif sur le comportement du soleil n'est pas aussi simple que cela à expliquer. De même la Terre ne se déplace pas sur une ellipse parfaite autour du Soleil car c'est en réalité le centre de gravité du couple Terre-Lune qui se déplace sur cette ellipse et le mouvement de la Terre ondule autour de cette trajectoire en raison de la force d'attraction de la Lune sur la Terre qui n'est pas non plus négligeable puisque les marées en découlent directement.

C'est ce que j'ai découvert à la lecture d'un article paru en 2000 dans Annals Geophysicae passé totalement inaperçu parce que les conclusions de cette étude sont pour le moins iconoclastes par ces temps de désinformation climatique systématique. J'étais convaincu un peu comme ces petits Australiens auraient pu aisément l'être que le Soleil se trouve au centre de gravité du système qui porte son nom. Pas du tout, ça ne se passe pas aussi simplement. Les quatre grosses planètes pourtant éloignées du Soleil exercent une force gravitationnelle sur le Soleil comme la pomme de Newton exerce aussi un effet gravitationnel sur la Terre. Dans le cas de la pomme, cet effet est tellement infime qu'on peut dire raisonnablement qu'il est nul et c'est d'ailleurs le cas, mais quand il se trouve que Jupiter, Uranus, Saturne et Neptune ont la malencontreuse idée, de par leur mouvement parfaitement connu et calculé avec une précision extrême de se trouver par exemple alignés (Jupiter et Saturne, les plus proches, s'alignent tous les 30 ans) alors le Soleil s'en trouve complètement désemparé. On a de la peine à imaginer un tel cas de figure et pourtant ça peut arriver et c'est déjà arrivé avec des conséquences carrément incroyables sur ... le climat de la Terre.

C'est ce qu'a découvert Invanka Charatova de l'Institut de Géophysique de Prague. Difficile à admettre pour les Madame Soleil et autres adeptes des grenouilles qui prédisent la météo, et pourtant c'est la réalité, les quatre grosses planètes qui gravitent autour du Soleil ont une influence directe et incontestable sur l'activité solaire et par voie de conséquence sur le climat de la Terre. J'ai écrit il y a peu un article sur Genghis Khan et la relative clémence du climat plutôt chaud et humide qui « sévissait » alors, au treizième siècle, et qui a permis la construction des cathédrales et l'extension fantastique de l'Empire mogol, tout simplement parce que le Soleil tournait autour de ce centre de gravité avec la précision d'une horloge suisse, un mouvement rappelant la rosace d'une cathédrale et n'était pas perturbé par le mouvement de ses quatre grosses planètes (voir l'illustration ci-dessus).
Il m'a fallu beaucoup de temps pour finalement trouver une explication acceptable à ce que les climatologues appellent l'anomalie climatique du Moyen-Age qu'ils ont soigneusement occulté dans leurs modèles informatiques multiples et variés pour finalement arriver à la conclusion que tout compte fait, depuis les années 1400, tout se réchauffe. J'ai réécouté l'une des conférences de Lord Christopher Monckton et j'ai réalisé des captures d'écran de sa conférence pour prouver la supercherie des « experts en climatologie » de l'IPCC qui ont à dessein occulté cette période chaude car c'était dérangeant pour leurs modèles alarmistes. Je vous laisse juges en vous présentant les deux illustrations suivantes :


Maintenant vous le voyez

climat, temperature


...et plus maintenant

Ignorer d'une manière aussi malhonnête l'anomalie climatique du Moyen-Age a permis à ces escrocs de faire ressortir la fameuse courbe en crosse de hockey qui est à la base de leur gigantesque supercherie que tout le monde a fini par les croire les yeux fermés.

Mais revenons au Soleil et à son mouvement inertiel autour du centre de gravité du système. Ce n'est pas énorme comme amplitude de mouvement puisque l'étoile oscille dans un espace égal au plus à 4,3 rayons solaires soit 3 millions de kilomètres mais ce mouvement dont la vitesse est comprise entre 9 et 16 mètres par seconde induit des effets de marée sur les couches superficielles du Soleil et ces effets de marée modifient l'activité solaire telle qu'on peut la mesurer sur Terre, entre autres phénomènes, par le comptage des taches solaires et leur position.

sunspot


Moyenne mensuelle des taches solaires

Les calculs ont conduit à classer les mouvements de l'étoile en deux catégories, les mouvements ordonnés et les mouvements erratiques. C'est au cours de ces mouvements dits erratiques que se produit une chute de l'activité solaire, certes pas considérable mais tout de même d'un peu plus de 1 watt par mètre carré au niveau de la Terre dans la zone intertropicale. Cette chute d'activité est la conséquence du ralentissement de la dynamo solaire qui transfère l'énergie interne vers la surface du Soleil. Le ralentissement actuel de ce transfert est inquiétant car l'activité solaire va inexorablement s'effondrer au cours des prochains cycles. Quand on regarde les divers graphiques qui figurent dans l'article d'Invanka Charatova, on remarque à l'évidence que ce qui nous attend ressemble au minimum de Maunder qui plongea la planète entière dans un froid intense qui dura près de 100 ans. Ces représentations des mouvements du Soleil autour du centre de gravité du système solaire découlent de la mécanique céleste triviale et n'importe quel petit ordinateur peut les reproduire. Nous sommes donc assurément condamnés à vivre une longue période froide contrairement à ce qu'affirment avec une assurance saisissante les quelque 2500 escrocs autoproclamés climatologues largement financés par les impôts que paient tous les contribuables de la planète car ils sont mandatés par l'ONU pour nier des faits scientifiques basiques.

Les variations de l'activité solaire relèvent de la mécanique céleste et le soit-disant réchauffement climatique dont on nous rebat les oreilles ad libitum est une imposture tellement grossière que tout le monde l'accepte sans même se poser la question de savoir si c'est une réalité ou un montage idéologique artificiel.

Finalement, après des recherches qui ont immobilisé plusieurs heures de mes précieux loisirs, j'ai retrouvé les proxy relatifs à la période médiévale chaude (ci-dessous). En bleu il s'agit (SPA12) des proxy obtenus par l'analyse des stalagmites (Be 10 et oxygène 18) et en vert (MOB) les proxy des cernes des arbres (C 14) depuis 2000 ans. Il y a bien un petit sommet correspondant à l'époque de l'anomalie médiévale, mais ce que l'on peut constater c'est un lent et continu refroidissement de la planète après cette anomalie et depuis le minimum de Maunder une réchauffement relatif pas plus prononcé que celui observé entre les cinquième et dixième siècle. La fameuse courbe en « crosse de hockey » a disparu ! ! !

climat, temperature

Invanka Charatova a mis en évidence une périodicité des cycles d'activité solaire de 179 ans et un raccourcissement des cycles normalement de 11 ans lors des épisodes de désordre des mouvements du Soleil autour du centre de gravité du système dans son ensemble. Il s'agit des minima de Wolf, de Spörer, de Maunder et de Dalton. Le cycle 23 qui a culminé vers 2001 a été prévu dans cette étude comme sensiblement identique au cycle 17, c'est-à-dire le plus faible du XXe siècle, ce qui s'est vérifié par les observations et le cycle 24, qui se termine actuellement identique voire inférieur au cycle 5 qui signa vers le début du XIXe siècle le petit âge glaciaire, tel qu'on peut le constater dans la figure ci-dessous.

sunspot number


Reconstruction du nombre de taches solaires en fonction des années

Il faut enfin ajouter qu'à la fin de chaque période d'activité solaire intense, la chute (ou le retour à la normale froide) est brutale et s'effectue au cours de deux cycles et pas vraiment plus, vingt ans, c'est peu ... Bref, tout ce discours pour simplement insister sur le fait que cette histoire de réchauffement climatique à venir est une absurdité doublée d'une imposture scientifique inouïe et qu'il faudrait en finir une bonne fois pour toutes avant que l'ensemble de la planète soit plongé dans la misère orchestrée d'une manière totalement surréaliste par l'ONU gangrenée par des organisations non gouvernementales qui sèment la terreur, cette grande peur du réchauffement qui n'est qu'une illusion anti-scientifique. Je souhaite beaucoup de courage à mes petits-enfants quand ils devront affronter la famine et le froid dans une vingtaine d'années ...

solar irradance


Ensoleillement solaire total

Juste un dernier mot au sujet de la théorie de l' « effet de serre ». On peut résumer la supercherie du réchauffement climatique en une sorte de boutade : prenez une ampoule électrique à incandescence allumée et positionnez-la devant un miroir. Devient-elle plus chaude ? Ou plus surprenant encore, éclaire-t-elle mieux ? C'est ça la théorie de l'effet de serre des climatologues de l'IPCC, les couches supérieures de l'atmosphère réchauffent le sol ! Je vous laisse réfléchir et tenter cette expérience très simple chez vous.

Sources : Habibulo Abdussamatov, N.A. Krikova, Invanka Charatova, Lord Christopher Nonckton (dont on peut retrouver les conférences en anglais sur Youtube), NASA et Wikipedia.